Jenny touch'atout !

Aujourd'hui c'est le 1er décembre, c'est le 1er jour du dernier mois de l'année, le top départ du compte à rebours pour Noël, la 1ère fenêtre du calendrier de l'Avent qu'on peut enfin ouvrir. C'est donc un jour très attendu, surtout des enfants.

Mais pour moi c'est aussi un jour particulier.

C'est le jour où ma maman nous a quitté, ça fait déjà quelques années. C'est donc le jour où elle me manque encore plus, le jour où les larmes coulent plus facilement, le jour où je regarde mes propres enfants d'un oeil différent, je les vois tels qu'ils sont aujourd'hui et je mesure le temps qui a passé. Ma maman n'a jamais connu mes enfants, elle n'était pas là le jour de mon mariage, elle n'était pas là pour mes grossesses, mes accouchement, pour voir mes enfants. Ils ne l'ont jamais connu, pour eux, il n'y a qu'une seule mamie... Elle n'était pas là dans les moments de doute, quand j'aurais eu besoin d'aide ou de réconfort.

Souvent quand je regarde ma vie, je me demande comment elle aurait été si elle avait été encore là ? Quelle mamie aurait-elle était ? Quelle maman elle aurait été pour moi maintenant ? Des questions qui resteront toujours sans réponses... Elle me manque tellement...

Il y a tellement de choses que j'aurais voulu lui dire, lui demander...

J'avais 20 ans quand elle est décédée, j'étais jeune. Elle était à l'hôpital depuis des mois, son état ne s'améliorant pas, on était brouillée, j'étais partie fâchée la dernière fois que j'étais allé la voir. Et puis j'ai trouvé ça trop triste, j'avais donc était la voir, on avait discuté, on s'était "pardonnées". Je suis partie en lui promettant de venir la voir le mardi suivant, elle est morte le lundi...

Je me souviendrais toujours, j'étais à la fac, dans un grand amphithéatre, on s'installait pour débuter le cours de géographie. Une des secrétaires de l'établissement est entrée dans la salle et a prononcé mon nom, je devais la suivre, je n'en savais pas plus. On a prit l'ascenseur et lorsque les portes se sont ouvertes, j'ai vu mon père, les larmes aux yeux. J'ai couru dans ses bras en pleurant, il n'a rien dit, il n'avait pas besoin de le faire, j'avais compris.